les 4 stades d’évolution de la maladie

Naissance de la maladie : les 4 stades d’évolution de la maladie

Il y a plus de 2000 ans, Hippocrate disait :

« Si tu es malade, recherche d’abord ce que tu as fait pour le devenir. »

Le passage de la santé à la maladie n’est pas brutal.

Il existe un glissement progressif de l’une vers l’autre.

Pour repasser du côté de la bonne santé, le traitement médical va bien sûr pouvoir faire taire le symptôme à court terme, mais nous avons juste fait que refouler à l’intérieur de nous ce que le corps chercher à faire sortir.

Bien sûr pendant un moment nous nous sentons mieux, car nous avons éteint le symptôme ( le signal du corps).

Toutefois, le corps cherchait à évacuer ce qu’il considérait être mauvais pour lui, ainsi nous ne faisons que repousser à plus tard.

Alors est-ce qu’il faut rejeter la médecine moderne dans son ensemble ?

Bien sûr que Non, car elle peut être très utile dans les cas d’urgence !

Le problème vient plutôt du mode de pensée et de réflexion qui pousse beaucoup de médecins à bloquer les processus vitaux du corps humain en inhibant les symptômes à chaque crise.

Mais à moyen ou long terme : si le terrain reste déséquilibré ou trop acidifié par le trop-plein de déchets, la maladie (celle d’aujourd’hui ou une autre…) reviendra inéluctablement avec des symptômes plus ou moins fort, car n’oublions pas qu’ils ne sont que des messages d’alerte du corps pour vous signaler un problème.

La notion essentielle du terrain

Pour définir cette notion du terrain le plus simplement possible, c’est votre corps dans sa globalité ( alimentation, environnement global, votre mental, la gestion émotionnelle…) dans lequel vous cultiver soit la maladie ou la santé en fonction du mode de vie que vous avez choisi.

Maintenant, rentrons un peu plus dans les détails de cette notion si fondamentale à la compréhension du développement des diverses maladies.

Pour aborder celui-ci, il me paraît important de s’intéresser à un aspect de la génétique, notamment l’épigénétique.

L’épigénétique c’est quoi ?

Alors, si on devait résumer cela en une phrase simple ce serait :

«Épigénétique, vous êtes le résultat de vos habitudes»

Qu’est-ce qui fait que certaines personnes se mettent à améliorer leur santé et leur vitalité ?

Malgré des terrains héréditaires et donc génétiques plus fragiles et défavorables !! 

Il est certain que l’héritage génétique joue un rôle, mais au final la vraie différence entre les êtres humains est très influencée par notre mode de vie, ce que l’on mange, l’endroit où l’on grandit, vit et évolue, notre relation avec la nature et son contact avec elle.

Tous ces paramètres vont transformer notre génétique en épigénétique.

L’épigénétique va donc déterminer l’activation ou la désactivation de certains de nos gènes.

Nous sommes réellement ce que nous mangeons et l’environnement dans lequel nous évoluons c’est indéniable et pourtant pendant des années, la science nous a dit que la personne que nous sommes aujourd’hui est liée à notre héritage génétique uniquement. 

C’était la vision du monde jusqu’à aujourd’hui, car heureusement la science évolue et nous fait découvrir nos capacités sous un nouvel angle. 

Toutefois, si l’on veut des faits plus factuels de l’influence de l’épigénétique et de notre environnement global en voici quelques un : 

  • La fréquence du diabète dans le monde a été multipliée par 5 en une génération seulement. 
  • En France, les cas d’allergie ont doublé en seulement 10 ans. 
  • Le nombre de personnes atteintes par la maladie d’Azheimer double tous les 3 ans. 
  • On remarque le même phénomène pour l’arthrose, les maladies auto-immunes, fibromyalgie, syndrome de fatigue chronique, ect…

Alors, au lieu d’être victime de la maladie, soyons plutôt acteurs de notre santé en prenant grand soin de notre mode de vie pour ainsi influencer positivement notre épigénétique. 

Notre mode de vie comprend notamment :

  • Notre alimentation.
  • La qualité de notre sommeil.
  • Notre niveau d’exposition au stress.
  • La pratique régulière d’une activité physique.
  • L’exposition aux éléments de la nature ( vent, pluie, soleil ) de manière
    raisonnable.
  • L’environnement dans lequel on vit, notre lieu de vie, mais tout aussi
    bien la maison ou l’appartement dans lequel on est au quotidien (la
    manière dont on décore notre chez nous également).
  • Nos relations sociales.
  • Notre perception de notre environnement, notre mode de pensée et
    notre manière de voir la vie va aussi influer pour activer les bons
    gènes en nous.
  • Nos lectures et nos loisirs (lire des livres inspirants n’active pas la
    même chose dans notre quotidien).

Les 4 stades d’évolution de la maladie

Comme je vous en parler en début d’article, il y a un glissement progressif vers la maladie et que cela n’arrive pas d’un seul coup brutal ( mis à part quelques exceptions assez rares). 

D’ailleurs, on en distingue 4 stades d’évolution en fonction de l’intoxication du corps et qui est reliée directement au terrain de la personne. 

1. Stades aigus :

Ce sont des « crises de nettoyage » ponctuelles (rhume, grippe, bronchite…).

Le corps dispose d’une énergie nerveuse assez élevée, un faible niveau d’intoxication, il est donc capable de gérer cette crise en mobilisant les émonctoires intensément sur une courte durée (quelques jours) afin d’éliminer.

​​​​Si on utilise des antibiotiques, des médicaments pour la fièvre ou autre prescription trop régulièrement pour couper les symptômes, les déchets s’accumulent dans l’organisme et on passe au stade suraigu profond.

2. Stade suraigu profond :

À ce stade le corps dispose d’une énergie nerveuse assez diminuée, un niveau d’intoxication qui augmente.

L’organisme commence à stocker les déchets et cela commence tout doucement à s’accumuler au niveau des organes.

Les organes réduisent leur activité et on voit apparaître des signes de fatigue, des symptômes psy, le diabète de type 2, des inflammations, de légers troubles des différents organes du corps ( foie, cœur, poumons…).

Bien souvent, on passe par la case médicament pour « soutenir » les organes.

Toutefois, si on ne fait que supprimer le symptôme ou dysfonctionnement par ce moyen sans faire en parallèle de travail sur le terrain pour s’occuper de la cause réelle.

On finit par passer au stade chronique.

3. Stade chronique :

Ce sont les maladies qui reviennent régulièrement que l’on appelle aussi maladie chronique (bronchite chronique, diabète de type 1 et type 2 …) qui se sont installées avec le temps avec des symptômes plus ou moins importants par périodes (arthrose, eczéma, inflammation chronique …).

On peut y voir aussi des troubles du sommeil, dépressionla toxicité atteint l’intérieur des cellules, début de cancer et tumeur diverse.

L’énergie nerveuse étant dans les chaussettes pour ne pas dire épuisé, les émonctoires éprouvent de réelles difficultés à évacuer les déchets.

4. Stade dégénératif :

Cela devient un stade assez critique où l’énergie est à zéro.

Les maladies dégénératives commencent à se construise un nid douillet dans l’organisme (cancer, sclérose en plaques, polyarthrite rhumatoïde, maladie auto-immune, leucémie, maladie neurodégénérative…).

Le système immunitaire commence sérieusement à dérailler est détruit toutes les cellules dues à l’hyper toxicité de l’organisme.

La maladie dégénérative n’est que la conséquence d’un corps très fatigué, dévitalisé, trop intoxiqué et vraiment très encombré de déchets.

Il manifeste un état de dysfonctionnement important qui n’est pas uniquement le résultat d’une mauvaise élimination, mais d’un organisme où l’énergie ne circule plus depuis fort bien longtemps.

Où les blocages physiques et émotionnels empêchent la bonne marche de la vie, où les organes d’élimination ne sont plus capables d’assurer leur rôle et cela par une importante congestion, résultat d’un mode de vie anti-physiologique, ne respectant pas les lois naturelles du vivant.

L’évolution de la maladie

L’évolution des maladies n’est possible que par une accumulation de plus en plus importante de déchets au sein de notre corps, de nos tissus, et de notre incapacité à les éliminer.

La maladie n’est qu’une volonté du corps qui cherche à se nettoyer au profit de notre santé, elle est le lien entre le corps et l’esprit et nous informe toujours de ce qui ne va pas !

Il est temps de reprendre en main notre santé et de comprendre qu’elle ne dépend pas de la chance ou de la malchance. Notre hygiène de vie dans sa globalité a aussi son mot à dire…